vendredi 18 septembre 2015

Festival au LUCERNAIRE : 18h30 #JDFC et 21h FAIM de Knut Hamsum avecXavier Gallais mis en scène par Arthur Nauzychiel

 alors ce festival au Lucernaire ! hier ?
-c'était bien ça m'a confirmé dans mon évitement de la dépression et mon désir de devenir enfin végétarienne
y a du beau monde ! au Lucernaire pas des Politiques des PDG des directeurs de chaînes télés non des artistes ; Catherine Deneuve qui a acheté le même livre que moi a la librairiie : l'arabe du futur de Riad Sattouf tome 2  et Jean-Hughes Anglade avec une parka rouge qui venait voir Kiki de Montparnasse de son ami et réalisateur Jean-Jacques Beineix, qui dirigera une Master Class bientôt au Lucernaire
et une rencontre après projection du film Mortel Transfert
Donc j'ai vu les deux pièces à la file et l'une des deux pièces affiche complet et l'autre pas pourquoi ?
Parce que l'horaire tout simplement à 18h30, iy a plus de retraités que  d'étudiants que de jeunes gens à 18h30 alors que naïvement j'aurais pensé le contraire. Il faut encore déboucher les oreilles pour que les bonnes critiques parviennent.  Leurs gestes rares signifient à ces deux acteurs  et précisément, ils  nous balaient d'un revers de main, leurs mains ainsi dénudées. 

Faim 
j'ai parlé un peu avec Xavier Gallais après, je n'ai pas eu le temps d'avoir tous les mots de mes pensées après avoir vu son spectacle, car j'étais tellement démoralisée tout cela n'est pas que du théâtre. Son rythme est lent, il parvient à voix haute jusque dans notre estomac par exemple quand il narre ... quand il nous dit comment, refoule reflue la nourriture quand on est affamé depuis trop de jours. Ce texte est si simple... Ses mains sont longues et dessinent l'espace. Il fait partie des comédiens qui grandissent sur scène...   son regard nous vole un miroir de nous mêmes. Cette période dans la vraie vie déteint  et je n'ai plus qu'une étendue de larmes qui se retiennent au balcon et maquillent malgré moi, la joie de toujours mieux comprendre grâce au théâtre au cinéma avant tout et de vous écrire modestement , bien loin du ciselé affamé de Knut Hamsum. Chez moi j'ai toujours laissé la friche l’inconvenant, le spontané, c'est au lecteur de débroussailler au spectateur d'aller voir pour se faire sa propre opinion.
-Mais avant le Journal d'une femme de chambre ? 
Je vous ai déjà dit j'y retourne comme pour les retrouver ces personnages car eux aussi me démoralisent car la vie n'est pas facile pour tous et du jour au lendemain les frontières les barrières les murs se rehaussent et la liberté la paix la justice deviennent une peau de chagrin ... Mais là aussi, on sent avec Philippe PERSON et Florence Le Corre PERSON, que nous sommes tous frères humains inhumains à certains moments de la vie et que cela passe passera encore, qui sait sous les traits de la culture exigeante de l'écoute de la tolérance et de l'amour charnel aussi tout et un chacun peut aller vers la passion ne serait-ce que celle de l'écriture... 
Ah j'étais avec une amie qui me dit que les costumes étaient trop propres qu'il fallait vieillir les costumes.... Je lui ai dit, pas tout à fait, (j'ai pas eu le temps de mettre tous les mots sur mes penséées, voilà déjà 3 fois que je reprends cet article) que certaines personnes à l'aire d'arrêt de repos sur l'autoroute, sont comme des caricatures, des guirlandes (ces personnes de mauvais goût me touchent immédiatement, comme un peu dans les films de Dolan) et que le théâtre ce n'est pas le cinéma. Les costumes sont à la limite de la panoplie... La mode transforme les guirlandes en Style Chic Classe entre le vrai et le faux. Les costumières dans les grands théâtres nettoient tous les jours tous les costumes pour qu'à chaque fois ils parent symbolisent comme un nouveau jour. Xavier Galais pour Faim n'est pas non plus en haillons, il a un costume à mi-chemin entre nous et le personnage, un costume de saison plus que d'époque, un costume de la couleur gris anthracite aux chaussettes plus claires, un costume qui bosse en priviligié. Lui aussi est une mouette.

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