jeudi 24 septembre 2015

Les deux amis de Louis Garrel *****

Mon Smartphone : téléphone intelligent à bugué, il a effacé toute ma critique heureuse, enthousiaste, longue, sur le film de Louis Garrel. J'y disais : Vincent Macaigne acteur prodigieux, contagieux qu'on a envie de prendre dans ses bras. Un film sur l'amitié qui fuit sans faire de bruit, en cas d'installation avec l'autre le Jim ou la Karine, pour un oui ou pour un non. Des phrases comme : "la beauté ça complique tout", tu sais bien... "Il y a plein de gens qui vivent sans être allés à la Gare du Nord".
J'y ai vu plus de Chéreau que de Truffaut, à cause de la poésie d'entre les mots, en sous-texte, de la violence aussi qui sort des corps, en plus pudique peut-être et d'autres références comme une enseigne : Hôtel, qui se voit de la chambre. Lou Garrel est exigeant sur le fond, la forme, le jeu et il est tendre sans mièvrerie aucune. C'est un homme qui blesse... et sur l'amitié il y a tellement de malentendus. Dans ce film on assiste aux bris de glaces, entre apprentis, car avec le temps comme dit la chanson, mes amis, le vent les emportera, même si la rivale s'en est allée en tout premier lieu. En vieillissant il y a déperdition d'amitié, à tous les genres et sur toute la ligne. Entre hommes c'est plus rare et quand ça démarre, ça  ne tient que l'espace d'une dépression ou de deux. Et puis ça s'arrête pour une danse une valse à trois temps, qui a mis le temps...   



Aucun commentaire: