mercredi 8 juillet 2009

Je suis allée voir un grand chanteur de Montréal : Léonard Cohen /Vague quebecoise sur Avignon et quelle vague


Monsieur Léonard Cohen, quelle classe, quelle douceur, quelle harmonie ciselée entre élégance suave de sa voix, entre musiques jusqu'à la joie : cordes pincées harpe et guitares voix de femmes saxo guitare rythmique. Cet homme sculpte de ses mains notre amour notre résistance notre douleur il nous lave par sa poésie et sa bonté de toutes les avanies les aléas possibles et incroyables que nous réserve la vie.
3h de concert, les places ne sont pas chères à cette densité là.
"Hallelujah", ô comme il nous a fait du bien cet "Hallelujah".
Nous sommes ressortis de ce concert heureux comblés dansants et parlant aux voisins.
Comme j'aimerai vieillir comme cet homme !
Décidément, mes soirées sont exceptionnelles et je ne vais pas mourir encore...

et cet article sur des spectacles du IN que j'aimerais bien voir aussi...
  • Constellation québecoise
LE MONDE | 07.07.09 | 10h57

Dans les bagages de Wajdi Mouawad arrivent plusieurs artistes québécois. Le premier est connu : c'est le metteur en scène Denis Marleau (né en 1954), grand inventeur de formes, qui présente, au Tinel de la Chartreuse de Villeneuve-lès-Avignon, Une fête pour Boris, de Thomas Bernhard. Dans cette première pièce, l'auteur autrichien (1931-1989) lance sur la scène une bande de culs-de-jatte, en un carnaval à l'humour féroce. L'occasion pour Denis Marleau de poursuivre son exploration de la marionnette virtuelle, commencée avec Les Aveugles, de Maeterlinck, et poursuivie avec Comédie, de Samuel Beckett, et Dors mon petit enfant, de Jon Fosse : des poupées à échelle humaine, aux visages animés par des projections vidéo, y côtoient des acteurs en chair et en os. Ce qui, sans doute, aurait ravi un Thomas Bernhard qui n'a cessé de s'intéresser à la marionnette.

Changement de style avec Dave St-Pierre et avec Christian Lapointe, qui présente C.H.S. à la Chapelle des Pénitents-Blancs. Il a 30 ans, est directeur artistique du Théâtre Péril et proclame que le texte est pour lui une matière "comme les gélatines pour l'éclairagiste". C.H.S. - pour "Combustion humaine spontanée" - donne à voir et à entendre un homme s'immolant par le feu. Sa peau fond, ses muscles s'embrasent, ses os craquent. A 19 ans, Christian Lapointe a été victime d'un accident qui a fait de lui un grand brûlé. Mais, dans C.H.S., l'image de l'homme qui se consume dépasse largement ce cadre personnel, pour s'imposer comme métaphore : brûlures de la vie, de la création et de l'amour.

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