lundi 26 février 2007

Sorry, thank-you, danke César and Oscar

Oscar et César sont dans un bateau et qu'est-ce qui en ressort, surnage, survit, renaît pour le cinéma ? La culture cinéphile et le plaisir l'exigence du spectateur portée aux nues malgré tout pour Lady Chatterley les difficultés de production et de tournage.
Madame Pascale Ferran, elle est sérieuse quand elle parle des réalités de l'injustice pour les intermittents, pour ce statut qui continue à profiter aux plus riches et quasiment plus qu'à ceux là. C'est qui sait une vision de notre futur proche.
Elle précise qu'ils n'avaient pas d'argent pour faire une fête de fin tournage. Vous imaginez cela chez nos grands voisins anglo-saxons...
Il est à remarquer que My little Sunshine, La vie des autres, Forest Whitaker, Marina Hands, Martin Scorcese... J'en ai parlé sur mon blog qui n'a pas pu déborder bouillir ce week-end, j'étais en week-end justement avec des amies qui elles aussi aiment le cinéma. Mais quelquefois, il faut changer d'écran et de toile de fond et nous étions en Bretagne entre Dinard et Cancale sur ces petites plages avec des verts opales qui squattent les bleus gris ou le marine sur horizon ; la mer, à cette époque est délaissée par les mobil-home mais affectionnée de ses meilleurs spectateurs qui marchent sur les chemins du littoral entre deux grains et après avoir mangé quelques huîtres, mais quelles huîtres... A Cancale justement, j'en avais entendu parler mais jamais goûté. Et la plage de Colette ! il y avait bien-sûr pas loin s'abritant sous l'avancée d'un toit, sur le rebord d'une fenêtre, un chat.
Vive le cinéma, les plages désertées de leurs ustensiles, la mer nue avec quand même un voilier, la mer avec vagues et marées... Et à Dinard le savez-vous, à l'automne il y a un festival de cinéma anglais. Ainsi je pourrais y retouner avec mon ami et qui sait ces deux très bonnes copines. Les très bonnes copines, c'est indispensable pour parler du cinéma, le voir et le revivre et comme disait Nathalie Baye aux César, il n'y a que les spectateurs pour s'approprier totalement un film.
Alors donc, longue vie à Monsieur Scorcese à notre merveille de Lady Chatterley, à Little Miss Sunshine, avec son acteur qui joue le grand père, à Forest Whitaker dans le Dernier roi d'Écosse et au cinéma allemand avec la Vie des Autres. Bien-sûr il y a des regrets pour Volver, et comme vous vous en doutez, je n'ai pas encore vu certains films comme les Infiltrés et le film de Guillaume Canet : Ne le dis à personne.

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