lundi 17 septembre 2007

des deux ALPES, Bonneval s.Arc, une petite échappée à Susa, et d'ici le regard est autre ?


Montagne, je suis enfin partie de notre PARIS.
Partir pour aller où, depuis que nous sommes ensemble nous essayons de réparer quelques lacunes dont celles géographiques. Et nous commençons par le plus proche : la France. Les Hautes Alpes : Briançon, le Col du Lautaret...
- oui le ski ou une étape du Tour de France.
Mais comme je connais mal la Montagne je dirai c'est comme le plus proche quand il devient le plus éloigné déjà par l'altitude et les changements du tout au tout la lumière le vent la pluie et ces nuages qui semblent devenir des robes de gaze aux gris verts ocres, aux flancs et ces plis sont immenses tout sauf froids, car c'est l'été, l'automne : la saison par excellence où l'on ne sait plus si on est à deux ou tout seul.

Comme si la somme des non-dits, des vécus brisés avant celui-ci, nous assommait en effet.

Et puis il y a le clocher qui sonne et après ces vents furieux, on réouvre les yeux et c'est l'accalmie mais je la souligne comme si je l'avais vue, là ! non, je l'entends de derrière les volets clos.

Car nous sommes des Autres dans une maison d'hôtes. En effet c'est encore mieux qu'un gîte c'est un havre de lumière sur les monts éternels que l'on nous offre.
Alors on n'ose pas monter, tout déranger, tout visiter, mais on en a envie car cette maison est de montagne, l'été, les skis sont rangés dans le garage, les lunettes de ski dans un tiroir où je pensais trouver du linge de toilette comme indiqué par mon amie. C'est l'une des filles de nos hôtes, mon amie, elle a trente ans et je suis, nous sommes de l'âge de ses parents.
Ça se bouscule un peu, il y a comme une présence invisible romanesque, comme des points de suspension dans une longue file d'attente pour des moments très heureux et puis aussi pour des blessures, l'armoire à pharmacie n'est pas toujours suffisante.
Le ciel est nettoyé les lumières se sont allumées et si le coucher du soleil reste ici comme un mystère d'avant de derrière les montagnes d'où l'on vient et où pour sûr on repartira.

Là, les volets mal accrochés battent au vent et masquent en paravents la tombée de la nuit, c'est vraiment l'automne.


Simplement vous dire aussi qu'avant cette heure entre chien et loup nous nous sommes balladés surtout en voiture, faut dire, chaussures de marche transportées sauf pour les chemins d'un des plus beaux villages de France pas loin du Mont Cenis et de son lac : Bonneval s.Arc.
Et puis une échappée jusqu'à l'Italie ah ! j'en avais comme un besoin immense depuis tant d'années de séparation, le TABBACHI, mais pas seulement, les gens, les gosses : tout le monde qui sort qui passe s'asseoit sur les bancs et ça cause italien, les murs sont jaune ocre et roses, les voitures : le port de la ceinture n'est pas obligatoire, il y a des tas de maisons abandonnées isolées dans les montagnes, mais c'est l'Italie, on se sent ailleurs... m'a dit mon Ami.

Je vous laisse avec les photos... la première n'a rien voir, c'est un faon abandonné par sa mère, récupéré par des fermiers et dont l'histoire se termine bien, puisque plus grand, il est allé dans un parc vivre avec une daine, une biche d'élevage dont les maîtres cherchaient un mâle... Et cela dans les Pyrénées...

Mais bon la photo a quelque chose de momentané apprivoisé, a quelque chose d'émouvant retrouvé. J'insiste trop, mais c'est cela de fréquenter les cîmes, ça déploie le manque d'ailes dont on est privé le reste du temps. L'avant.
-et sans théâtre, ici tu pourrais ?









Et après de retour à Paris... -pourquoi ? -nous irons bien vite au cinéma -pourquoi ?
-t'en poses des questions....

La vengeance dans la peau et puis la question humaine. Pourquoi ?
pour rien... ou alors si, pour une fulgurance d'actions et une provocation fulgurante d'intelligence et pour Michaël Lonsdale que j'aime depuis si longtemps ; depuis ces temps d'India Song comme de James Bond... voilà !

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