lundi 3 septembre 2007

Retour souhaité au gris de Paris, à la rentrée, je lève mon verre au théâtre et à la vigilance : Léo Ferré et la fin de ses mémoires à Noiret

Je voulais juste vous dire en rentrant que je vous aimais...

Que je ne suis pas aigrie même quand je passe et trépasse lors d'un séjour affectueux parental perturbant sur fond de campagne parfois trop rangée nettoyée restaurée aménagée en parc d'attractions : la Dordogne. L'avantage c'est qu'on y découvre un coin de paradis original romantique sans grandiloquence malgré toutes les beautés déjà en catalogue : le château de MARQUEYSSAC.


Et puis je me suis endormie et réveillée avec le soleil une très belle lumière qui découpe et rend presque transparentes les ombres ; les verts clairs et les verts foncés contrastent de brillance... Je suis encore impressionnée par le jardin de ce modeste château tout en buis taillé jardin suspendu avec des allées de 6 km.

Le mensonge est une vérité qui ment ou la vérité est un mensonge qui dit la vérité derrière le masque un autre masque...
Je suis en train de mélanger Victor Hugo et Sacha Guitry pourquoi pas ? éloignée d'Internet j'ai la flemme d'aller vérifier dans les gros dictionnaires, Cocteau, non ?

Il y a un personnage assassin par les mots qui toise, les uns et autres de citations, j'ai vu cela quelque part dans un film et je crois qu'un ami metteur en scène a fait cela dans une adaptation mise en scène de Quadrille de Guitry, une sorte de narrateur "péremptait" avec les fameux bons mots de Guitry.

C'est une bonne idée, car comment se guérir, se départir des fâcheux, des ceux qui savent et jugent tout et un chacun par leur petit bout de lorgnette à l'aune de la richesse du travail et de la propriété.

Si certains ne s'étaient pas arrêtés pour penser écrire réfléchir s'interroger adopter une attitude à contrario, jouer répéter, polir toujours la même pierre je me demande où nous en serions. Certains paresseux qui ont refusé de quitter leur tonneau et ont écarté les puissants de devant leur soleil. Je pense qu'avec l'ère de Sarkozy, beaucoup de faiseurs et de gens riches en petitesse de point de vue vont avoir de la marge et le champ libre pour enfoncer le clou, réduire à bien penser et à bien travailler à écarter l' étranger le différent le paresseux et cela sournoisement en adoptant des exceptions comme alibi.

Pour les artistes adoptés par le pouvoir comme les dirigeants socialistes, il va falloir aiguiser la qualité de regard et suspecter les moindres offres de reconnaissance augmentée car sinon toutes les confusions, les aberrations vont coexister pour le bien-être des plus nantis sous prétexte d'un manque d'autorité et de sécurité...

Allons j'y vais je vous reparlerai de la fin des mémoires cavalières de Philippe NOIRET. Quel passager artisan artiste lent digne et modeste. Le théâtre a été son berceau et son linceul.

Va falloir traverser et s'arrêter -Paris- les chemins creux sont derrière moi et la scène nous attend comme les fauteuils d'orchestre comme les expositions l'humour ouf !
Et n'oubliez pas : réécoutez Léo Ferré... "Ni Dieu, ni maître"

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