vendredi 13 mars 2009

MERCI Monsieur CLINT EASTWOOD GranTorino


Vous connaissez CLINT EASTWOOD, -article sur rue 89 : journal des dissidents des révoqués de Libé- vous n'avez pu rester en dehors d'un de ses films qui que vous soyez, quelque soit votre génération, quelque soit je dirais votre origine, votre appartenance socio-culturelle, quelque soit votre désespoir, vos amours, vos illusions et vos opinions politiques.
Pourquoi ? Parce qu'hier encore pour son dernier film le GRAN TORINO, malgré toutes les critiques enthousiastes que j'avais lues ou entendues et qui quelquefois avant la découverte d'un film, vous grignotent un peu votre plaisir, malgré tout cela, j'ai été surprise, heureuse, à côté des personnages dans l'écran, à côté d'eux, j'ai ri, j'ai pleuré et je me suis dit en sortant que tout n'était pas perdu.
Et avec mon Amidou, en sortant, nous avons discuté, heureux d'être allés au cinéma, les autres gens trainaient dans la salle, je me souviens du sourire du jeune voisin de ma rangée, pendant les dialogues échangés entre le Polack et le Rital avec le Niaké.
Quelle dimension, à cette vie parallèle, que ce cinéma là.
L'humour, la distance, la précision, les limites, jusqu'où peut-on en rire ?
La vieillesse, la vie, la mort, l'amitié, la relation parent enfant, le deuil, la guerre, le pardon, la joie de vivre,
la différence des cultures et alors ? la relation à un chien, le plaisir total de la belle voiture : celle de Starsky et Hutch (c'est mon chéri qui m'a expliqué) : la Gran Torino, comment s'apercevoir qu'une femme est éprise d'un homme : le regard, les armes : quelle importance quel symbole ambivalent est-ce aux États-Unis...
Eh oui tout cela y est, comme dans un très bon roman, avec des images qui vous portent et vous emportent.
Et en plus je me dois de rester digne de ne pas m'affecter en sachant que c'est le dernier film où je vois CLINT EASTWOOD dans un film en tant que comédien.

J'espère que vous allez bien, Monsieur CLINT EASTWOOD, pour réaliser d'autres films.
Car voyez-vous, j'ai encore besoin de vous, comme hier soir après une sale journée sans humour, sans respect,
au boulot que des petits combats pervers orgueilleux ou je devais être formée et où je n'étais que prétexte à d'autres règlements de comptes.
Oui vous savez dans tout ce déroulé de petites contrariétés,que le quotidien professionnel.
(Celui qui peut m'expliquer simplement le publipostage sur Word, je l'embrasse à l'avance...)
Comment effaroucher à vie une équipe de personnes et se garder la primeur, le savoir-faire...
je vous donne son nom...
NON NON pas de doute, je ne suis pas pour la délation,
je vais faire comme Monsieur Clint, je vais réfléchir, dans un sens ma nouvelle collègue est innocente, c'est son arme, son système de défense, d'être reconnue.
Comment la convaincre du partage et de la joie à ça ?
Bon.
Et puis, pour combattre la perturbation à mon âge, du changement et des transports en commun augmentés, la solution : le plaisir de la lecture, intact, qui vous sort de toutes les prisons.
Le recours à l'Ipod quand il y a trop de monde et qu'on doit rester debout. Et une fois repéré l'horaire creux toujours le même, quand on peut, entre 9h et 10h, la lecture assise d'un bon roman. Là, IAN MAC EWAN : Samedi

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