vendredi 13 mars 2009

PY LE SOULIER SUR ARTE LE 21 mars de 13h à minuit en INTEGRALE

Py relève à nouveau le défi du "Soulier de satin", "pièce-monde" de Claudel

Les intégrales je sais c'est complet, si vous ne pouvez le voir ou le revoir 6 ans après comme moi, achetez en poche, au moins le livre... ou par deux soirées dans la semaine, je sais cela passe comme une éclipse de théâtre.
mais si vous voulez, vous pouvez faire comme moi, vous lever un dimanche tôt le matin et devant le théâtre vous mettre dans la file d'attente des places sont toujours délivrées le jour même, bien-sûr pas infiniment...
PARIS | Après l'avoir montée une première fois à Orléans, Olivier Py fait jouer jusqu'au 29 mars au théâtre de l'Odéon à Paris l'intégrale du "Soulier de satin", "pièce-monde" de Paul Claudel, signant une mise en scène à la hauteur de la démesure de la célèbre épopée théâtrale.

cet article du Monde sur Jeanne Balibar qui interprète PROUHÈZE avec cette phrase que lui fait dire Claudel à la fin de la pièce : "C'est l'amour qui refuse à jamais de sortir de cette éternelle liberté dont je suis la captive."
Six ans après l'avoir, présentée au Théâtre de la Ville, Olivier Py reprend cette grande histoire d'amour et de cosmos qu'est Le Soulier de satin. Même parti pris de décor mobile rouge, même distribution avec Jeanne Balibar (Prouhèze), Miloud Khetob (Camille) et, faisant le pont avec la mise en scène légendaire d'Antoine Vitez en 1986, Philippe Girard en Rodrigue. Du théâtre de haute mer pour âmes qui aiment l'exaltation et sont sans peur des ravissements et des chagrins.
sur le Figaro Armelle Eliot

Le Soulier de satin , Théâtre de l'Odéon, Place de l'Odéon (Vie). En deux parties la semaine (mercredi et jeudi à 18 h 30) et en intégrale le samedi et le dimanche (de 13 heures à minuit avec entractes et pause dîner). Tél. : 01 44 85 40 40. Jusqu'au 29 mars.

Art de La Tribune de Genève
AFP | 10.03.2009 | 12:57

J'adore cette photo, un sourire, que vous méconnaissez peut-être d'Olivier Py ou que vous avez oublié.

© AFP | Olivier Py le 3 mai 2007 à Paris, devant le théâtre de l'Odéon-Théâtre de l'Europe
"Heureusement qu'il n'y a pas la paire!", ironisait Sacha Guitry à propos de cette "pièce-marathon" découpée en quatre journées, rarement jouée en raison de sa durée: neuf heures - onze heures de spectacle en comptant les entractes - pour raconter l'amour impossible entre Dona Prouhèze (Jeanne Balibar) et Don Rodrigue (Philippe Girard) et de multiples histoires à travers le globe.

Olivier Py, rôdé aux longues pièces, a monté en 2003 à Orléans l'oeuvre de l'auteur catholique, qui n'avait pas été jouée en France depuis 1987, année où Antoine Vitez l'avait présentée, pour la première fois en intégrale, au Festival d'Avignon. Avant Vitez, Jean-Louis Barrault en avait monté une version raccourcie.

Six ans après sa création et une tournée mondiale, la tétralogie est présentée à l'Odéon avec une vingtaine de comédiens. "Les acteurs reviennent en ayant traversé toute l'oeuvre, ce qui leur permet d'aller plus loin", explique le directeur de l'Odéon, selon lequel "l'apprentissage" du "Soulier" est sans fin.

Cette fois, ce dramaturge engagé et catholique a voulu mettre davantage l'accent sur la dimension politique de l'oeuvre de Claudel le diplomate - il fut ambassadeur au Japon et aux Etats-Unis.

"La scène de ce drame est le monde" sont les premières didascalies du "Soulier", dont l'action se situe entre le XVIe et le XVIIe siècle, quand l'humanité découvre que la terre est ronde.

"On a l'impression que le Rodrigue et le Claudel de 1929 ont incroyablement prophétisé le monde où nous vivons maintenant, qui n'est plus le monde d'avant la chute du mur", explique dans le programme de salle le metteur en scène, qui y voit une allégorie de la mondialisation.

Claudel abolit aussi les frontières théâtrales en mêlant les genres: théâtre élisabéthain, Nô japonais, commedia dell'arte... Aux scènes lyriques et dramatiques se succèdent des scènes de comédie parfois totalement burlesques apportant une respiration bienvenue.

La mise en scène, vivante et fluide, est servie par une scénographie mobile signée Pierre-André Weitz, avec de vastes structures à étages montées sur roulettes, imitant notamment des façades d'églises de style jésuite.

Jeanne Balibar livre une interprétation remarquable de Prouhèze, portant de bout en bout les trois premières journées. Michel Fau, John Arnold et Sissi Duparc exploitent de leur côté brillamment l'écriture baroque de Claudel.

Philippe Girard campe un Rodrigue touchant sur la fin mais son jeu manque parfois de couleur, peinant à transmettre l'amour fou qui l'habite.

Le spectateur, lui, est convié à une expérience théâtrale unique dont la durée ne se fait pas (trop) ressentir, malgré un texte ardu. "Le Soulier de satin" est présenté en version intégrale les samedis et dimanches à 13h00, en deux parties en semaine à 18h30.

Le 21 mars, le site internet d'Arte diffusera la pièce en direct, de 13h00 à minuit. Elle sera ensuite disponible sur le site pendant plusieurs mois (arte.tv/soulierdesatin).

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Nice to meet you.
Recently, the study of English decided to be held concurrently, and I to be indebted to "Blog" here.
My best regards.

It is Clinton Eastwood, and it is a loved actor.
"Per Un Pugno Di Dollari", "Dirty Harry", and "Escape From Alcatraz" name movie is seen.
Moreover, it is this new "Gran Torino" 79-years old and supervisor & starring movie after it becomes a supervisor enjoyment.

The content of the movie is fascinated.